Publié dans Politique

Tourisme et agro-business
 - Le propriétaire du Burj Khalifa charmé par le potentiel de Madagascar

Publié le lundi, 14 octobre 2024
Le Président de la République Andry Rajoelina a reçu, hier à Iavoloha, une délégation d’investisseurs émiratis Le Président de la République Andry Rajoelina a reçu, hier à Iavoloha, une délégation d’investisseurs émiratis

Le Président de la République Andry Rajoelina a reçu hier une délégation d’investisseurs des Emirats arabes unis dont Mohamed Al Abbar, fondateur d’Emaar Properties, l’un des plus grands groupes de développement immobilier au monde. Derrière des projets emblématiques comme le Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde, l’invité de marque a manifesté un vif intérêt pour Madagascar, affirmant que le pays a un « potentiel incroyable » et un « futur brillant » particulièrement dans les secteurs du tourisme et de l’agro-industrie.

Au sortir de l’entretien, le Président Rajoelina a salué cette visite, mettant en avant les opportunités de collaboration : « Avoir Mohamed Al Abbar, un opérateur de cette envergure, est une chance pour Madagascar. Il a l’expérience nécessaire pour transformer notre pays dans des secteurs clés comme le tourisme et l’agriculture. » Avec l’arrivée récente d’Emirates reliant Dubaï à Antananarivo, l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer les infrastructures hôtelières.

Mohamed Al Abbar a, quant à lui, détaillé ses ambitions pour Madagascar. Son groupe, déjà présent dans 18 pays, est prêt à investir dans des hôtels et des infrastructures pour attirer un tourisme haut de gamme. « Nous avons l’expérience nécessaire pour développer des projets à grande échelle, et nous allons prendre le secteur de l’hospitalité au sérieux ici. », a-t-il déclaré.

Mais l’engagement du groupe Emaar ne s’arrête pas là. Al Abbar a également exprimé son intérêt pour l’agriculture malgache, notamment la culture du riz et de la canne à sucre. Il souligne aussi les perspectives de collaboration dans les infrastructures routières et énergétiques, avec un focus particulier sur l’énergie solaire. Ces investissements sont présentés comme des contributions directes à la vision du Président Rajoelina pour le développement du pays.

En filigrane de cette rencontre, Mohamed Al Abbar a tenu à souligner l’importance du leadership d’Andry Rajoelina, qui serait un facteur clé pour la concrétisation de ces projets. « Ce qui m’a marqué, c’est la volonté du Président d’améliorer la qualité de vie des Malgaches. », a-t-il affirmé. Et lui de rajouter que le leadership, la vision ou encore la passion du Chef de l’Etat font toute la différence pour attirer des investisseurs.

En tout cas, la visite d’un acteur aussi influent qu’Emaar Properties semble conforter la stratégie d’ouverture de Madagascar aux investissements étrangers sous l’impulsion d’Andry Rajoelina. Un partenariat stratégique qui pourrait bien accélérer le développement de secteurs prioritaires pour l’économie malgache.
L.A.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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